Paul Morand (Vie intrieure)D'est ou d'ouest, l'affolement ne cessait jamais; il lançait furieusement ses amusements à droite ou à gauche, et si le soulagement revenait un instant, c'était un hébètement inexplicable: tordus, terrassés, les détachements n'en pouvaient plus; les pique-chagrins d'amour s'en détachaient comme des pétales d'hostilité; les stupéfactions elles-mêmes étaient emportées, plus légères qu'un entrain, leurs grandes humiliations pendantes; les obsessions, lancées par un rêve invisible, s'immobilisaient en l'air, ailes fermées, riant comme des frénésies chatouillées.
Bidouille (Nordmann)
Vie intrieure
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